Allier travail et découverte : optez pour le visa vacances-travail !
Faire du fruitpicking en Australie, être vendeur au Japon, travailler dans une ferme en Argentine… Autant de petits boulots qui permettent de sortir des circuits touristiques classiques et découvrir de l’intérieur un pays, de plonger dans sa culture, rencontrer ses habitants, apprendre leur langue tout en gagnant de l’argent pour financer son voyage. Grâce au programme Vacances-Travail, ce type d’expérience dont vous rêvez peut devenir réalité ! Mais comment s’y prendre ? Voici les quelques conseils glanés ici et là…
Qu’est-ce-que le visa vacances-travail ?
Partir travailler à l’étranger exige habituellement de disposer d’un contrat de travail avant le départ. Et ce n’est souvent pas chose facile… Grâce au visa vacances-travail, tout jeune âgé de 18 à 30 ans (35 ans pour le Canada) peut partir sans aucun contrat, trouver un job sur place et en changer autant de fois qu’il le souhaitera. Ainsi, plus de restrictions ! Vous pourrez récolter les fruits quelques mois dans la Dervent Valley, en Australie, puis devenir nanny à Sydney. Mais attention, la France n’a pas encore signé ce type de contrat avec tous les pays : seuls le Japon, la Corée du Sud, l’Australie, la Canada, l’Argentine et la Nouvelle-Zélande sont à ce jour concernés. Mais le succès rencontré par le visa vacances travail (le nombre d’adhérents est passé de quelques centaines à environ 30 000 par an en une dizaine d’années) a d’ores et déjà poussé le gouvernement français à élargir ce programme.
Quelques informations pratiques
Quelle est la durée de ce type de visa ? Quand faire la demande ? Est-il facile de l’obtenir ? Autant de questions qui surgissent automatiquement à l’évocation de ce programme. Et auxquelles je vais tâcher de répondre.
Le visa vacances-travail est valable un an et n’est (malheureusement) pas renouvelable. Vous ne pouvez d’ailleurs en profiter qu’une fois dans votre vie. Une fois le visa obtenu, vous disposez d’un délai de 12 mois pour vous rendre dans le pays.
Vous devez naturellement être en possession d’un passeport français en cours de validité.
Vous ne devez pas avoir d’enfants à charge et disposer de ressources suffisantes pour acheter votre billet de retour et subvenir à vos besoins durant les premiers mois du séjour. Ce montant est fixé chaque année par l’Etat signataire. Le cas échéant, vous devrez fournir une lettre de motivation et un CV.
Vous êtes par ailleurs tenu de disposer d’une assurance privée couvrant tous les risques liés à la maladie, la maternité, l’invalidité, l’hospitalisation et le rapatriement pour la durée du séjour.
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Voici quelques sites qui vous fourniront d’autres renseignements à ce sujet :
http://www.mfe.org/index.php/Thematiques/Passeport-Visa/Visa-Vacances-Travail
Exception à cette règle : depuis le 1er novembre 2005, les bénéficiaires d’un premier visa » vacances – travail » et qui ont fait au moins 3 mois de récoltes saisonniers dans certaines régions d’Australie peuvent solliciter un deuxième visa de ce type.
